Mon Italie

Je me laisse porter, je cherche le déséquilibre. Je déclenche. J'aime ce moment, cet ultime moment , qui se joue au dixième de seconde. Un moment où tout s'accélère, où mes sens s'affolent. C'est un puzzle qui se forme dans le cadre du leica qu'il faut construire...Mais c'est un puzzle qui ne pardonne pas l'erreur ; un dixième avant c'est trop tôt, un dixième après, c'est trop tard...Je ne cherche pas à poursuivre une série, je ne cherche pas à affirmer tel ou tel point de vue sur cette Italie. Je me laisse guider par mon instinct, par les odeurs, par la lumière et l’amour…
Je regarde mon amoureuse s'éloigner pour faire une photographie, ou je l'attends devant un magasin de bijoux. Je m'arrête, je cours ou je plonge dans mon cadre. Je sais qu'elle n'est pas loin. Je sens sa présence et j'entends sa voix. Nous marchons, nous errons, l'oeil souvent dans le viseur, elle là-bas, moi ici. Mais nos cœurs sont attachés à des élastiques. C'est une danse harmonieuse, un rythme que nous seuls connaissons parce qu'on l'a inventé...
Voici un petit aperçu de cette quette, de cette amour.